História de exemplo
Acho eu que o distanciamento nos permite ver melhor.
Tension toujours vive à Perpignan
Une cinquantaine de jeunes d'origine maghrébine, qui réclament une «justice immédiate» à l'encontre de quatre jeunes gitans en garde à vue après la mort dimanche d'un jeune homme de 29 ans, ont endommagé des vitrines de magasins du centre ville.
La tension n'était pas retombée, mardi, dans le centre de Perpignan où des heurts ont éclaté durant la nuit après le meurtre, dimanche, d'un jeune homme d'origine maghrébine par des jeunes gitans. Malgré une réunion de conciliation lundi soir au commissariat entre représentants des communautés, autorités judiciaires, policières et municipales, et la famille de la victime, une cinquantaine de jeunes maghrébins qui s'étaient rassemblés devant le commissariat central ont laissé éclater leur colère. Ils se sont rendus dans la vieille ville aux petites rues étroites pour en découdre avec la communauté gitane sédentarisée.
Mardi matin, les commerçants du quartier ont découvert des vitrines brisées, des poubelles brûlées. Quelques coups de feu d'origine inconnue ont même été tirés. Et la plupart des commerçants, dont beaucoup sont d'origine maghrébine, ont finalement choisi de laisser fermées leurs boutiques en signe de solidarité avec la famille de la victime.
Selon les premiers éléments de l'enquête, le jeune homme, âgé de 29 ans, a été battu à mort à coups de barre de fer, de sabre, de club de golf par un groupe de gitans qui l'ont poursuivi jusqu'à l'intérieur d'un restaurant à la suite d'une dispute pour une place de stationnement autour du marché populaire.
Par la suite, malgré la multiplication des appels au calme, la tension entre les deux communautés a été exacerbée par les accusations réciproques de détention d'armes à feu. Pitou, un «ancien» respecté du quartier gitan, est même venu expliquer à la police, en lui demandant de rétablir l'ordre, que les jeunes de sa communauté risquaient de «riposter à la violence par la violence». Dans un autre quartier de la ville, le bas Vernet, où vit la famille de la victime, les voitures de police et le véhicule où avait pris place lundi soir le procureur de la République Jean-Pierre Dreno ont été accueillis par des pierres.
La paix intercommunautaire, souvent mise en avant par le maire de Perpignan, Jean-Paul Alduy (UMP), a reçu depuis dimanche un rude coup. lduy a lui-même a demandé aux jeunes en quête de «justice», de l'aider à maintenir le calme.
«La vengeance est inadmissible. La justice fait son travail et avait arrêté trois meurtriers présumés trois heures après les faits, a indiqué mardi matin le procureur. Il faut que ceux qui connaissent les éléments criminels témoignent, les faits sont trop graves pour que la loi du silence continue dans n'importe quelle communauté». Les quatre prévenus en garde à vue seront déférés dans l'après-midi au parquet.
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